2 mai 2009
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22:36
En embrassant la religion musulmane, j'ai accepté du même coup les us et coutumes liés à ce culte. Néanmoins, il est important de préciser que beaucoup de traditions culturelles ne font pas partie des traditions prophétiques, et ne sont que des ajouts de peuples et de civilisations.
Je n'ai toutefois pas pour autant renié mes origines et la culture dans laquelle j'ai grandi. Je n'ai jamais eu l'intention de changer le prénom que m'ont donné mes parents, ni de rejeter les fêtes païennes célébrées dans ma famille. Contrairement à ce que pensent certaines personnes, les convertis n'ont pas l'obligation de changer de prénom (pour le constater, il suffit de se reporter à la genèse de l'islam et de prendre l'exemple des premiers convertis), sauf si leur prénom est en contradiction avec les préceptes de l'islam ou s'il est dévalorisant pour celui qui le porte.
Bref, je sais que cela a été l'une des premières angoisses de ma mère : que je tourne le dos à mon histoire. Cela ne m'a jamais traversé l'esprit. Même mariée à un homme d'origine marocaine, je ne me sens pas maghrébine pour autant. Biensûr je ressens des affinités pour cette culture, je me sens proche de certaines valeurs, mais comme beaucoup de français qui ne sont pas musulmans pour autant !
Je sais que je dois déranger certaines personnes en disant cela. J'ai moi-même été troublée par le comportement de certains convertis que je prennais pour des maghrébins d'origine, tant ils avaient adopté les coutumes.
Je ne juge pas cela, je veux juste que l'on fasse bien la distinction entre le cultuel et le culturel.
Je sais à quel point mes beaux-parents seraient heureux de me voir apprendre leur dialecte, et pourtant, ma priorité est d'apprendre la langue du Coran, bien avant celle de ma famille...
Voici donc en partie d'où a pu résulter mon mal-être : je suis a-culturelle ! Je n'appartiens à aucune culture !!
Mais la beauté de la religion musulmane ne demeure-t-elle pas ce message qui dit qu'il n'y a pas de race en Islam, et que la seule différence entre les musulmans réside dans le degré de leur foi ?
A suivre...
Je n'ai toutefois pas pour autant renié mes origines et la culture dans laquelle j'ai grandi. Je n'ai jamais eu l'intention de changer le prénom que m'ont donné mes parents, ni de rejeter les fêtes païennes célébrées dans ma famille. Contrairement à ce que pensent certaines personnes, les convertis n'ont pas l'obligation de changer de prénom (pour le constater, il suffit de se reporter à la genèse de l'islam et de prendre l'exemple des premiers convertis), sauf si leur prénom est en contradiction avec les préceptes de l'islam ou s'il est dévalorisant pour celui qui le porte.
Bref, je sais que cela a été l'une des premières angoisses de ma mère : que je tourne le dos à mon histoire. Cela ne m'a jamais traversé l'esprit. Même mariée à un homme d'origine marocaine, je ne me sens pas maghrébine pour autant. Biensûr je ressens des affinités pour cette culture, je me sens proche de certaines valeurs, mais comme beaucoup de français qui ne sont pas musulmans pour autant !
Je sais que je dois déranger certaines personnes en disant cela. J'ai moi-même été troublée par le comportement de certains convertis que je prennais pour des maghrébins d'origine, tant ils avaient adopté les coutumes.
Je ne juge pas cela, je veux juste que l'on fasse bien la distinction entre le cultuel et le culturel.
Je sais à quel point mes beaux-parents seraient heureux de me voir apprendre leur dialecte, et pourtant, ma priorité est d'apprendre la langue du Coran, bien avant celle de ma famille...
Voici donc en partie d'où a pu résulter mon mal-être : je suis a-culturelle ! Je n'appartiens à aucune culture !!
Mais la beauté de la religion musulmane ne demeure-t-elle pas ce message qui dit qu'il n'y a pas de race en Islam, et que la seule différence entre les musulmans réside dans le degré de leur foi ?
A suivre...